Comment se porte le marché de l'immobilier en France ?

Plutôt pas mal, voire « très bien », si on en croit les dernières études en la matière. Car l’ancien connaît lui aussi une « embellie ». Ainsi, le crédit agricole indique une progression de 18% des transactions en 2019 par rapport au point haut du boom precedent entre 2004 et 2006. 
Le marché est fluide et dynamique avec des acheteurs qui se décident vite. C’est en grande partie dû aux taux de crédit qui restent extrêmement bas.
Le prix des logements anciens continue de progresser à un rythme modéré (+3.2% sur 1 an) malgré le boom des ventes (près d’1 million sur 1an). En cumulé sur les 5 dernières années, les prix ont progressé de 5 % en France. Elle atteint cependant 9% en Ile-de-France, 17.5% à Paris, 22% à Lyon, 36% à Bordeaux. Ailleurs en Région, les prix ont progressé en moyenne de 3,6%. Les prix sont en très léger repli à Nice. Ils progressent respectivement de 3% et 7% à Marseille et Grenoble.
Les conditions de crédit sont aujourd’hui favorables. Au premier trimestre 2019, les taux de crédits hors assurance était de 1,51%. Ces niveaux historiquement bas risquent de remonter à plus ou moins brève échéance. 
En 2019 et 2020, le marché de l’immobilier résidentiel devrait rester soutenu. Les fondamentaux de continuer à jouer positivement :
•    Démographie,
•    Préparation de la retraite,
•    Effet valeur refuge…
En 2020, on pourrait assister à un freinage en douceur du marché. Le nombre de transactions et les prix décélèreraient légèrement notamment en raison d’une très légère hausse des taux de crédit. 

(Source : Crédit Agricole – France – Immobilier résidentiel : Évolutions récentes et perspectives 2019-2020 – Mai 2019)